OBJECTIFS A.N.E.R.S.E.R.

De manière générale, l’ANERSER a pour objectif de rendre les enfants en difficulté utiles à la société et susciter en elle une prise de conscience sur l’impact du phénomène enfin qu’elle s’engage et agisse positivement pour sa prévention, sa réduction et enfin son éradication.

Elle a entre autres des objectifs spécifiques qui sont :

- informer et faire prendre conscience au public de l’existence des enfants en rupture familiale (enfants de rues), des enfants victimes de traite, de pires formes de travail, de violence et d’exploitation sexuelle, des enfants abandonnés, des enfants de parents inconnus ou malades métaux, des enfants déscolarisés errants, des enfants affectés et infectés du VIH / SIDA… ;
- attirer l’attention du public sur l’évolution rapide du phénomène, ses causes, ses conséquences socio-économiques et sa portée ;
- collaborer avec les parents dans la recherche des voies et moyens pour prévenir, maîtriser, réduire afin d’éradiquer le phénomène ;
- identifier et organiser les enfants à la recherche des voies et moyens pour l’amélioration pratique de leurs conditions de vie ;
- amener les enfants à ne pas considérer leurs situations comme une fatalité ;
- travailler en étroite collaboration avec les populations, les structures gouvernementales et non gouvernementales dans la lutte contre le phénomène ;
- favoriser et renforcer les liens de solidarité entre tous ceux qui oeuvrent pour l’amélioration des conditions de vie des enfants et jeunes en difficulté.


DOMAINES D’INTERVENTION

- Social (protection de l’enfance vulnérable)
- Education sociale, civique et sanitaire
- Education de base (alphabétisation , scolarisation, rescolarisation, élevage, maraîchage)
- Santé primaire et hygiène
- Promotion des activités rurales (agriculture, élevage, maraîchage)
- Formation professionnelle en divers métiers et insertion socio- économique
- Développement d’activités génératrices de revenus
- Lutte contre les IST et le VIH / SIDA
- Promotion des droits des enfants
- Traite des enfants

Des visiteurs venus de loin chez ANERSER à Ouagadougou


Un groupe de 9 jeunes canadiens, en stage d’immersion au Burkina Faso dans le cadre du programme « Québec Sans Frontières », a rendu visite à ANERSER à Ouaga le samedi 30 mai 2009.

Figure 1 : Nestor Zongo, Administrateur d'ANERSER, accueille les visiteurs.

Les jeunes canadiens étaient venus s’enquérir du rôle joué par ANERSER dans l’aide à l’enfance en difficulté au Burkina Faso.

François N. Zombdi et Nestor Zongo, respectivement Président et Administrateur d’ANERSER, ont longuement expliqué aux visiteurs les réalisations d’ANERSER depuis sa création en 1992.

Figure 2 : François Zombdi, Président d'ANERSER, explique l'organisation et le fonctionnement d'ANERSER.

ANERSER est une ASBL, de droit burkinabé, active dans le domaine de la protection de l’enfance en difficulté et la promotion des droits de l’enfant sur tout le territoire burkinabé.

Les activités d’ANERSER se concentrent autour de l’intermédiation familiale et la réinsertion socio-économique des enfants de la rue.

Figure 3 : Des armes blanches récupérées sur des enfants de la rue accueillis par ANERSER.

Depuis 2008, ANERSER est en partenariat avec VOLENS sur un programme de promotion de l’économie sociale et solidaire en Afrique de l’Ouest financé par la coopération belge.

VOLENS (http://www.volens.be/, http://www.volensafrica.org/) est une ONG belge fournissant de l’assistance technique à des organisations partenaires dans des pays en développement.

Le partenariat ANERSER–VOLENS vise la réinsertion socio-économique en milieu rural des enfants de la rue accueillis par ANERSER, par la création d’activités génératrices de revenus dans le secteur agricole.

L’aide de VOLENS consiste principalement à la mise à disposition d’ANERSER d’un conseiller en management, et accessoirement d’une aide financière.

Les jeunes canadiens ont beaucoup apprécié le niveau d’effort et d’engagement fourni par ANERSER pour venir en aide aux enfants en difficulté.

A la question de savoir comment ANERSER arrive à remplir sa mission avec trop peu de moyens, une assistante sociale a répondu que dans ces conditions, seule la patience paye.


Eugène R. Karibu,
Coopérant/Volens