R A P P O R T D’ A C T I V I T E S

J A N V I E R - D E C E M B R E 2 0 1 0


(Narratif et financier)











MARS 2011





Introduction

Les présents rapports narratif et financier font la synthèse des activités et des moyens mis à profit pour l’année 2010. Ils sont les derniers d’un plan d’action construit pour les trois ans (2008 – 2010). Ils résument les activités de l’année 2010 et fait ressortir certains éléments de progrès durant la période des trois ans avec les moyens d’intervention.
A travers ces rapports, nous ferons :
- un rappel des objectifs du plan d’action triennal (2008 – 2010),
- un rappel des recommandations de l’évaluation de 2007,
- un rappel des activités de l’année 2010,
- les réalisations des activités de l’année 2010,
- les grands progrès de l’action,
- les difficultés et suggestions,
- les remerciements aux partenaires
Quelques documents et images en annexes pourront appuyer les éléments narratifs du rapport.


Acronymes

- ABBEF : l’Association Burkinabé pour le Bien Être Familial
- AEC : Aide à l’Enfance Canada
- AEJTB : Association des Enfants et Jeunes Travailleurs du Burkina
- APRODEB : Action pour la Promotion des Droits des Enfants au Burkina
- ATUJB : Association Trait d’Union des Jeunes Burkinabé
- C I J E R : Coalition des Intervenants auprès des enfants et Jeunes vivant en Rues
- CDC : Centre de développement Chorégraphique, ,
- COBUFAD : Coalition au Burkina Faso pour les Droits de l’Enfant
- CTP/T : Comité de Pilotage du Projet Talibé
- DES : Direction de l’Education Spécialisée
- FDC : Fondation pour le Développement Communautaire
- INFTS : Institut National de Formation en Travail Social
- MASSN : Ministère de l’Action Sociale et de la Solidarité Nationale
- MEJ : Mobilisation Education Jeunesse
- OFUS : Organisation des Femmes Unique Soutien des Familles
- PPE : Projet Protection de l’Enfance
- RAPPED : Réseau d’Action pour la Promotion et la Protection des Enfants en Difficulté
- SCU : Ministère de la Sécurité
- REBUDH : Réseau Burkinabé des Droits de l’Homme
- REF : Retour En Famille
- THL : Terre des Hommes
- DES : Direction de l’Education Spécialisée
- DGPFSS : Direction Générale de la Promotion de la Famille et des Services Spécialisés
- MBDHP : Mouvement Burkinabé des Droits de l’Homme et des peuples
- CDE : Convention relative aux Droits des Enfants
- CADBE : Charte Africaine de Droits et du Bien être de l’Enfant
- ROJALNU – OMD /BF : Réseau Ouest Africain des Jeunes Leaders des Nations Unies pour l’Atteinte des Objectifs du Millénaire/ Burkina Faso

OBJECTIFS DU PLAN D’ACTION 2008 - 2010

Objectif I.
Réinsérer des enfants et jeunes et rupture familiale, sociale et économique à travers une stratégie adaptée et efficace au niveau de la ville de Ouagadougou

Objectif II.
Conduire des actions de sensibilisation auprès des familles et du public sur le phénomène de l’enfance vivant dans la rue à Ouagadougou et dans les villages environnants

Objectif III.
Renforcer les capacités organisationnelles et institutionnelles de l’ANERSER



Objectif IV.
Développer une synergie d’action en direction de partenaires ayant les objectifs similaires


RECOMMANDATIONS DE L’EVALUATION DE 2007



1. Améliorer la gestion de l’association et des projets


2 .Rechercher des stratégies efficaces d’intervention et à moindre coût


3. Améliorer la qualité technique des interventions

4. Mettre en place un système de planification / suivi / évaluation


5 .Rechercher l’implication et la participation des bénéficiaires

6. Renforcer le partenariat avec les structures techniques et les autres Associations

7. Renforcer les activités préventives et de plaidoyer



A C T I V I T E S A C O N D U I R E P O U R 2 0 1 0

1. Sorties dans la rue
2. Accueil et prise en charge des enfants et jeunes au centre ;
3. Ecoute, entretiens individuels et collectifs, entretiens psychologiques ;
4. Réalisation des activités d’éveil au profit des enfants (théâtre, jeux, dessin…) ;
5. Education civique, morale et sanitaire ;
6. Alphabétisation des enfants au centre ;
7. Renouements des liens familiaux de 50 enfants ;
8. Appui à la scolarisation de 20 enfants après leur retour en famille si possible ;
9. Formation professionnelle de 20 jeunes dans divers métiers avec la stratégie sensibilisation des artisans et la présentation des métiers ;
10. Formation des jeunes en formation en entreprenariat ;
11. Formation des jeunes en santé de la reproduction ;
12. Suivi des activités de la formation professionnelle et de la scolarisation ;
13. Réalisation des activités de sensibilisation et d’éducation des populations (projections vidéo ; articles de journaux, émissions radio ; théâtre forum) ;
14. Animations des causeries avec les parents à partir des images des enfants collectées en lieux pathogènes ;
15. Organisation des sensibilisations par les parents et les enfants ;
16. Formation des parents et des familles sur les droits des enfants, la rupture familiale et le rôle des parents dans la protection des enfants.
17. Mise en œuvre et coordination du plan d’action ;
18. Tenue de réunions de concertation à l’interne ;
19. Renforcement de l’institution en matériel logistique ;
20.. Assistance et appui technique ;
21. Participation aux rencontres avec les partenaires ;
22. Formalisation des rapports de partenariat avec les structures existantes ;
23. Conduite des activités concertées avec les structures partenaires



Objectif I

Réinsérer des enfants et jeunes et rupture familiale, sociale et économique à travers une stratégie adaptée et efficace au niveau de la ville de Ouagadougou

1. Sorties dans la rue
Tenant compte de notre niveau plan d’intervention dans le sillage des autres partenaires de terrain, l’accent est mis dans l’accueil des enfants référés par les autres organisations.

Nous recevons les enfants qui viennent volontairement au centre et ceux référés par les partenaires de terrain.
Néanmoins, des sorties sont effectuées mais ne dépendant pas d’un programme établi. Il s’agit de garder le contact avec les événements de la rue et avec les enfants.

Egalement, les sorties communes dans le cadre des activités de la CIJER sont à retenir. Elles dépendent d’un programme général.

Autrefois, des activités sportives étaient développées dans la rue, mais vu leur caractère de sédentarisation, nous les avons supprimées dans nos actions.

En définitive, 13 sorties dans le milieu de rue des enfants ont été réalisées au cours de l’année 2010. Cela démontre la volonté de mieux structurer l’action de notre structure au sein du concert des associations intervenant dans le milieu sans vouloir tout faire.

Le travail de complémentarité compense les efforts déployés dans la réalisation des activités de sorties de rue et renforce notre énergie dans les actions de prévention et de prise en charge des enfants en famille et en centre.

2. Accueil et prise en charge des enfants et jeunes au centre
En terme d’accueil des enfants au centre deux catégories d’enfants se sont présentés à nous en cette année 2010, 79 enfants et jeunes vivant dans la rue et non hébergés dans aucun centre de prise en charge sont passés au centre de l’ANERSER pour écoute-conseil auprès des éducateurs et prendre un bain et faire la lessive. Ils ont un âge qui ne leur permet pas d’être hébergés.

A côté de cette catégorie, 46 enfants ont bénéficié des services de prise en charge en centre. La majorité a été référée par les structures comme Keoogo pour la recherche de réinsertion, de sécurité et de protection, puis de l’ONG Terre des Hommes Lausanne dans le cadre de justice pour mineur : transformation des peines en travaux d’intérêt général. Ce type d’enfants représentait un nombre 07. Sur ces sept enfants condamnés, 06 ont correctement exécuté leur peine. Un seul a fugué pour se réfugier dans la rue.


3. Ecoute, entretiens individuels et collectifs, entretiens psychologiques
En dehors des enfants venant des rues pour des écoutes –conseils et l’hygiène, des séances d’entretiens psychologiques plus approfondis ont été administrées à 36 enfants à travers les tests de Goodman et de Rosenberg. Cela a contribué à des formulations de projet de vie. C’est une raison que les enfants vivent avec des pathologies dont la guérison recommande vraiment la présence d’un psychologue au sein de l’équipe d’encadrement. La plus part des enfants qui ont fait un séjour au centre et en âge d’apprendre un métier mène une activité d’insertion professionnelle (électricité bâtiment, coupe-couture, mécanique moto…)

4. Réalisation des activités d’éveil au profit des enfants (théâtre, jeux, dessin…)
Dans le but de favoriser le maintien et la stabilité des enfants au centre, une série d’activités d’éveil, d’observations, et de distraction se développent au sein de la structure. On peut noter la réalisation de :
- animations socioculturelles (théâtre, contes en soirée…)
- séances de jeu de société (dames, awalé, pétanques et divers);
- séances de dessin ;
- animations sportives organisées (football)

Ces activités créent le lien de familiarité entre les enfants et les éducateurs dans un but de développer la confiance.

L’objectif assigné à ces activités vise réellement la convivialité et la rupture de barrière entre les pensionnaires et leurs aidants, les adultes.

5. Education civique, morale et sanitaire
Deux (02) causeries éducatives sur le VIH/SIDA ont été dispensées aux enfants du centre et une pièce théâtrale a été créée sur le même thème pour être jouée en public.

Ainsi, nous avons joué cette pièce dans une école à 70 Kilomètres de Ouagadougou. Il s’agit d’une scène qui met en jeu un jeune élève travailleur et bien aimé de tous ses amis que malheureusement, la contamination des parents de la maladie va créer un bouleversement. Les camarades informés ont créé une distance et isolement avec l’enfant ; cela a eu un impact négatif sur le travail scolaire.

La zone a été choisie par une conseillère municipale qui connaît bien la structure dans ses activités de sensibilisation et aussi les cas de stigmatisation des élèves dans la zone liée au statut sérologique des parents.

6. Alphabétisation des enfants au centre
Cette activité a eu assez de difficulté pour se réaliser car la plus part des pensionnaires sont dans les ateliers et reviennent le soir très fatigués. Seulement, 20 séances d’alphabétisation leur ont été difficilement dispensées.

7. Renouements des liens familiaux de 50 enfants
Du fait que les enfants sont inscrits dans les ateliers, nous avons constaté de nombreuses visites des parents au centre. Au total, 116 visites de parents. Cela parce que nous avons mis l’accent sur la participation des parents aux activités de suivis des enfants même jusqu’au centre.
Des visites à domicile ont été réalisées par les éducateurs pour souvent un nouveau contact ou bien pour renforcer les informations afin d’une forte médiation d’insertion.

Les actions des parents et des éducateurs ont contribué à la réintégration familiale de 18 pensionnaires du centre dont deux filles qui étaient placées auprès d’autres structures d’accueil de filles. En collaboration avec ces structures, ces filles ont été accompagnées en famille. L’ANERSER n’accueille pas de filles, mais fait appel à d’autres structures spécialisées.


8. Appui à la scolarisation de 20 enfants après leur retour en famille si possible
Les enfants qui ont bénéficié de soutien scolaire pour l’année précédente, ont toujours reçu leur appui grâce au réseau RAPPED qui soutenu ANERSER dans ce volet. Pour année scolaire 2010- 2011, ils sont au nombre de vingt six (26) dont 13 filles et 13 garçons. Ils sont des enfants de famille démunies comprenant des enfants orphelins, affectés de VIH, de familles disloquées et/ou vivant dans la précarité. La scolarisation ou réscolarisation des enfants ayant fait la rue est délicate car, leur maintien dans une classe ordinaire a toujours été incertain et même difficile.

9. Formation professionnelle de 20 jeunes dans divers métiers avec la stratégie sensibilisation des artisans et la présentation des métiers
Concernant l’action d’insertion socio-économique et professionnelle, l’ANERSER au cours de l’année 2010 a poursuivi l’encadrement et le suivi des jeunes dans les différents ateliers où ils sont inscrits. Ils sont soit des enfants vivant dans la rue stabilisés au centre soit des enfants en difficulté dans les familles. Ils sont au nombre de 31 dans les divers métiers ou activités rurales.

10. Formation des jeunes en entreprenariat
Cette activité a été réalisée de concert avec les autres jeunes des structures sœurs impliquées dans le projet de formation professionnelle avec l’accompagnement technique et financier de l’ONG Swiss contact. Les enfants ont appris de manière théorique, la gestion d’une micro entreprise. C’est une initiation qui a permis aux apprenants de disposer des rudiments pour la gestion des activités lucratives, à savoir la notion de recettes, de pertes, de gain et de bénéfices. Egalement, ils ont connu la valeur des enregistrements des transactions, le marketing commercial des activités et l’accueil de la clientèle. Cette formation a concerné les 28 jeunes de l’ANERSER.

11. Formation des jeunes en santé de la reproduction
De concert avec les structures, Association des Enfants et Jeunes Travailleurs du Burkina, Association Trait d’Union des Jeunes Burkinabé et Organisation des Femmes Unique Soutien de la Famille, dans le cadre de la formation professionnelle des enfants et jeunes, 22 enfants et jeunes encadrés par l’ANERSER ont été formés en santé de la reproduction afin de mieux gérer leurs relations amicales et sexuelles en rapports avec leurs activités lucratives.

12. Suivi des activités de la formation professionnelle et de la scolarisation
Le travail de suivi des élèves et des apprentis sont assurés par trois éducateurs avec l’accompagnement des parents. En ce qui concerne les élèves, chaque fin de mois, les parents de chaque enfant est tenu d’apporter les informations sur le travail scolaire de l’enfant. Si les éducateurs constatent des irrégularités dans le travail scolaire de l’enfant, les parents sont interpelés par les éducateurs pour comprendre le problème.

Egalement, pour les apprentis, des rencontres sont organisés entre l’apprenant, les parents, le formateur et l’éducateur en charge pour prodiguer des conseils et des encouragements ou de lever le problème.

Cette stratégie a permis à l’ANERSER d’avoir un réseau d’artisans capables de comprendre et d’accueillir des enfants et jeunes en difficulté pour une formation.

Objectif II.

Conduire des actions de sensibilisation auprès des familles et du public sur le phénomène de l’enfance vivant dans la rue à Ouagadougou et dans les villages environnants

1. Réalisation des activités de sensibilisation et d’éducation des populations (projections vidéo ; articles de journaux, émissions radio ; théâtre forum)

Ces activités sont conçues pour toucher un maximum de personnes dans le cadre de la promotion des droits des enfants tant à la maison que dans les institutions scolaires.

Nous avons pu réaliser un enregistrement sur CD d’une pièce de théâtre sur le mauvais comportement des élèves sources des abandons scolaires. Cet enregistrement en live a été fait dans un établissement scolaire à Nékrou dans la province de Tuy. Cela a été possible grâce à la troupe de l’ANERSER « La Solidarité». Cette prestation a traité des abandons des cours pour recherche d’emplois sans qualification. Généralement, les emplois obtenus sont des activités domestiques où ils sont exploités. Les intéressés finissent par abandonner et rejoindre la rue dans les villes et grossissent le nombre de ceux qui y étaient.

Environ 250 parents et 200 élèves en majorité femmes et filles ont assisté et participé à cette prestation de théâtre forum et ont dénoncé les actes qui détruisent l’avenir des enfants.

Egalement à Ouagadougou, une création sur le thème du droit à l’expression des enfants à la maison a été réalisée et prestée dans trois établissements primaires en zone périphériques de la ville. Environ, 1 500 parents et enfants ont bénéficié des informations et des conseils véhiculés par cette communication du théâtre forum.

Un article de presse a été réalisé dans ce sens à travers lequel un appel a été lancé sur l’éducation des enfants à l’intention des populations.

2. Animations des causeries avec les parents à partir des images des enfants collectées en lieux pathogènes

Il était prévu de faire ces causeries avec les images collectées sur le terrain en rue, mais il a été difficile pour le réalisateur de masquer les différents visages dans le film. Pour éviter les problèmes de droits d’images, nous avons préféré passer par d’autres sources pour rendre pour faire comprendre les conditions de vie douloureuses des enfants en rue.

Cependant, avec les associations membres du RAPPED à Ouagadougou, deux émissions radio sur l’exode précoce des enfants ont été réalisés dans deux stations radiophoniques de la ville de Ouagadougou. Ces émissions ont été accompagnées de jeux sur les droits des enfants se basés sur la CDE.

Plusieurs enfants ont participé directement à ces émissions en direct à travers les téléphones.

A l’issue de ces émissions, on peut retenir que les droits des enfants et la CDE ne sont pas assez connus par les enfants même dans les grandes villes comme Ouagadougou.

Ce qui signifie qu’il faut encore mettre l’accent sur la vulgarisation de la CDE. Si dans les grandes villes, les thèmes sur les droits des enfants ne sont pas assez maitrisés que dirons-nous des enfants en campagne ?

3. Organisation des sensibilisations par les parents et les enfants.
Pour cette activité, il s’agissait d’amener les parents formés par l’ANERSER en renforcement des compétences éducatives et les enfants à organiser des activités de sensibilisation des populations.

Mais, ils ne sont pas arrivés à développer l’activité comme voulue, car leur préoccupation était d’arriver à la mise en place d’une association afin de mieux s’organiser et mener les sensibilisations avec l’appui technique de l’ANERSER. Cela a été possible et l’association existe depuis novembre 2010 sous le nom « Association Koglkamba », c’est – à – dire « Protéger les Enfants »

Néanmoins, trois séances de sensibilisations ont pu être animées par les parents dans trois écoles avec l’appui conseil et matériel de l’ANERSER. Cette réussite des parents constitue aujourd’hui pour l’ANERSER une force dans le sens de relai à travers la mobilisation communautaire.

Ils ont la facilité d’expression du fait qu’ils vivent la réalité dans la zone et utilisent facilement les exemples précis pour appuyer les arguments.

Non seulement ils constituent un moyen de communication d’individu à individu, mais un moyen rapide de l’information dans la localité.

Pour l’ANERSER, enfin, un noyau relai de promotion de droits des enfants existe et facilite sa tâche.

4. Formation des parents et des familles sur les droits des enfants, la rupture familiale et le rôle des parents dans la protection des enfants
Pour le renforcement des compétences des familles en matière d’éducation des enfants, deux sessions de formation ont été organisées au centre de l’ANERSER au bénéfice de 112 parents en majorité des femmes identifiés à Pissy par le comité des parents, partenaires de l’ANERSER. Ces formations ont été dispensées par un agent de la Boutique des droits du MBDHP.

Ces formations mettent l’accent sur l’éducation des enfants d’une manière générale avant de conclure sur les instruments juridiques de protection de l’enfant. L’attention est attirée sur les conséquences quand les droits sont bafoués.

Comme effet, ces formations permettent aux parents de fréquenter le centre de l’ANERSER pour des conseils quant aux comportements de leurs enfants ou de certains voisins.

Les parents appréhendent:
- L’existence des instruments juridiques de protection des enfants ;
- Les dangers que courent les enfants quand leurs droits ne sont pas respectés
- Le rôle des parents dans la promotion et la protection des droits des enfants

Le grand changement qui est intervenu en dépit des formations sur les droits des enfants, constaté est la volonté de certains parents formés d’accompagner les éducateurs dans les actions de médiation familiale et l’identification des parents des enfants qui sont en rue ou de signaler les mauvais de certains parents.

Un groupe de quatre parents a accompagné un éducateur dans une famille pour résoudre des difficultés entre un enfant et son père géniteur. Cela a permis à l’enfant de réintégrer sa famille.

Le père a été invité par les parents à une formation sur les droits des enfants à l’ANERSER. Cela a contribué à améliorer davantage ses relations avec son enfant.

Objectif III.


Renforcer les capacités organisationnelles et institutionnelles de l’ANERSER


1. Mise en œuvre et coordination du plan d’action
La coordination des activités du projet est assurée par l’administration et élargie à l’équipe d’encadrement, du conseil d’administration et des autres personnes ressources.

Au sein du programme Socio- Educatif, le responsable assure la mise en œuvre et le suivi des activités d’éducation et de réinsertion. Une planification et une évaluation sont faites à travers les réunions d’équipe de programme et avec les enfants.

Les propositions et les difficultés sont rapportées aux réunions d’évaluation auxquelles participent tous les intervenants.

2. Tenue de réunions de concertation à l’interne
A l’interne dans le cadre de la mise en œuvre des activités des projets, trois réunions sont programmées dans le mois :
- La réunion des éducateurs qui réalisent la planification, le suivi et l’évaluation des activités. Elle se tient deux fois dans le mois ;
- La réunion avec les enfants qui se tient elle aussi deux fois par mois ;
- La réunion de coordination qui se tient une fois par moi.
La réunion d’équipe avait voulu la participation de deux représentants des enfants, mais malheureusement, la mobilité des enfants (nouveaux venus, fugues, retours en famille, présence en atelier) n’ont pas permis une participation conséquente. Cependant, l’accent a été mis sur les réunions avec les enfants afin de recueillir davantage leurs vœux et point de vue.

3. Renforcement de l’institution en matériel logistique
Le plus important dans ce volet a été l’acquisition d’un véhicule Toyota Hilux grâce à l’appui de l’ONG MIVA. Le Projet avait été soumis en 2008, mais l’ANERSER n’avait pu satisfaire aux conditions de donation. Ce n’est qu’en décembre que la situation a été débloquée en sa faveur. En cela, l’ANERSER doit ses remerciements à la fondation Kinderpostzegels à travers a personne de Monsieur Henk ZUIDAM qui a surtout joué le rôle de négociateur et la FDC, l’intermédiaire de l’ANERSER.

En termes de renforcement des capacités du personnel, un éducateur a participé à la formation sur la convention de partenariat avec le Ministère de la Sécurité et son guide d’application. D’autres formations ont été données au personnel en fonction des attentes de l’organisation :
Pour l’équipe d’encadrement, on peut retenir,
- 02 participants à la formation sur les droits de l’homme organisée par le MBDHP;
- 04 participants à la formation sur adolescence et pathologie et communication et toxicomanie organisée par la CIJER ;
- 01 participant à la formation sur les droits de l’enfant/ CDE et CADBE

En ce qui concerne le personnel administratif :
- 01 participant pour la formation de l’outil informatique (Excel, Word et Internet) et la communication avec la clientèle des partenaires de l’organisation par Volens;
- 01 participant à la formation sur l’élaboration de stratégies de plaidoyer organisée par l’ONG Diakonia;
- 02 participants à la formation sur les Objectifs du Millénaire organisée par le ROJALNU – OMD /BF
-
- 01 participant à deux ateliers de formation sur le cadre d’accélération des Objectifs du Millénaire au niveau du Burkina Faso organisés par le Ministère de l’Economie et des Finances ;
- 01 participant à la formation sur la communication avec les personnes vulnérables à l’intention organisée par le projet mobilité des enfants.

Ces renforcements de compétences ont été possible grâce à la participation de L’ANERSER à des regroupements ou réseaux.

4. Assistance et appui technique
Dans le cadre de construction de plans stratégiques et de plans d’action et de recherches de partenaires techniques et financiers, l’ANERSER a signé une convention avec le Groupe des Experts pour le Développement au Burkina Faso pour l’élaboration de son plan stratégique(2011- 2015) et son plan de travail pour l’année 2011. Cette convention engage le cabinet également à la recherche de partenaires pour soutenir les plans.


Objectif IV.


Développer une synergie d’action en direction de partenaires ayant les objectifs similaires


1. Participation aux rencontres avec les partenaires
Tant au niveau des éducateurs que des administrateurs de l’ANERSER, une forte participation aux réunions de la CIJER, du RAPPED et d’autres organisations a été effective, entre autres, on peut citer:
- Participation aux rencontres bilan des organisations ;
- Participation à la préparation d’un plaidoyer en faveur des enfants vivant en rue ;
- Participation à la préparation de la fête des enfants ;
- Participation aux sorties communes en rues ;
- Participation aux études de cas,
- Participation aux concertations permanentes ;
- Participation à l’élaboration des plans d’action,
- Participation à la résolution de certaines difficultés souvent nées entre enfants et éducateurs.

En novembre 2010, l’ANERSER a été invitée pour participer à la mise en place d’un réseau en faveur des droits de l’homme au Burkina Faso. La dénomination retenue est : Réseau Burkinabé des Droits de l’Homme REBUDH. L’ANERSER en a pris part, mais du fait de son appartenance à plusieurs regroupements a décidé de n’occuper que le poste Commissariat aux Comptes avec l’ONG Children & women at Risk Service.

Nous avons voulu participer à ce réseau afin de donner notre point de vue sur la situation des droits de l’enfant.

2. Formalisation des rapports de partenariat avec les structures existantes
A ce titre, trois conventions ont été signées au cours de l’année 2010 :

- Convention de partenariat entre l’ANERSER et le Centre de Développement Chorégraphique (CDC), la termitière dans le cadre de la formation des jeunes en art, danse et spectacle. Il faut le rappeler, 28 jeunes (filles et garçons) ont été inscrits dans ce centre pour une formation en art et danse. Douze (12) jeunes sont restés permanents dans ce centre.

- Convention de partenariat avec la Délégation de Terre des Hommes Lausanne au Burkina Faso dans le cadre du projet « Justice Juvénile ». cette convention a permis à 07 enfants d’être placés au centre de l’ANERSER pour purger leur peine en travaux d’intérêt général.

- Convention avec le Groupe des Experts pour le Développement au Burkina Faso pour le montage du plan stratégique et plan de travail de l’ANERSER pour 2011- 2015.


De manière globale, avec la Coalition des Intervenants auprès des Jeunes et Enfants vivant dans la Rue (CIJER) dont ANERSER est membre et assure le Secrétariat général, une convention a été signée le 09 février 2010 avec le Ministère de la Sécurité pour une intervention concertée auprès des enfants lorsqu’ils sont détenus dans les services de commissariat. Ce partenariat vise une collaboration pour une insertion sociale des enfants en conflits avec la loi.

On retient que dans le cadre du travail en partenariat, pour l’année 2010, plusieurs rencontrés ont été organisées et ANERSER y a participé activement ; cela tant au niveau du Ministère de l’Action Sociale et de la Solidarité Nationale qu’au niveau des organisations de la société civile et de terrain.

3. Conduite des activités concertées avec les structures partenaires
Comme les autres structures, l’ANERSER a abrité la tenue de trois rencontres au sein de sa structure, dont deux dans le cadre des rencontres tournantes de la CIJER et une autre avec les associations de base au niveau du secteur 17, zone d’implantation de l’ANERSER.

Les grands progrès de l’action,
Type de services Nombre
Enfants accueillis et hébergés au centre 187
Enfants retournés en famille 67
Enfants inscrits en formation professionnelle 82
Jeunes autonomisés (ayant une activité économique) 18
Enfants à risques en famille scolarisés 54
Enfants présentés au Procureur pour Ordonnance de garde provisoire 40
Enfants confiés par le ministère de tutelle (MASSN) 5
Enfants en conflit avec loi ayant purgé leur peine en travail d’intérêt général à ANERSER 7
Parents formés en droits des enfants 249
Conventions de partenariat de terrain signées 3
Difficultés rencontrées et suggestions
- La gestion alimentaire des enfants au centre,
- La non prise en compte de la restauration des enfants du centre,
- L’indisponibilité de partenaires prenant en compte la prise en charge des enfants en centre,
- La recherche de partenaires techniques et financiers pour le co-financement des activités et la poursuite de l’action de l’ANERSER,
- La gestion du dossier judicaire du menuisier licencié pour insatisfaction,
- Le temps mis dans la recherche et le maintien d’un partenariat de terrain et le renforcement des compétences des intervenants de l’ANERSER,
- La gestion de l’inquiétude de fin de programme et de coopération avec le partenaire,
- La gestion des acquis et le maintien dans le concert des autres organisations,
- L’absence de partenaire pour la mise en œuvre des AGR de grande importance,
- L’impact de la crise financière internationale sur l’engagement de certaines ONG (construction du centre médical en 2008 repoussée à nos jours).

Conclusion
Après une évaluation conséquente, le plan d’action triennal (2008-2010) que l’ANERSER vient de boucler a été séances de formations pour les poursuites des actions de l’organisation. A l’issue de la fin de la troisième année d’exécution, on a les constats suivants :
- La fréquentation du centre par les parents impliqués dans l’action éducative de l’ANERSER,
- L’accompagnement de certains enfants en difficulté par les parents ayant épousé l’action de l’ANERSER,
- La mise en place d’un comité des parents pour la promotion de l’éducation des filles en particulier et en général de l’éducation des enfants au secteur 17 de Pissy.
- Le renforcement de l’intégration de l’organisation dans le quartier,
- La naissance d’une collaboration entre l’ANERSER et d’autres associations de bases au sein du quartier (05 groupements et associations)en vue de la création d’un relais dans le système éducatif et d’encadrement des enfants
- Une variation des thèmes à aborder avec les parents dans le domaine de la promotion des droits des enfants.
Cela témoigne d’une grande ouverture de l’ANERSER vers les communautés pour la ventilation des préoccupations de l’éducation de manière générale (des parents, des enfants, de la communauté elle- même).
On a senti le rehaussement des résultats atteints durant les trois ans d’exécution du plan d’action. Sur le plan organisationnel, des grands efforts ont été faits si bien que l’équipe éducative capitalise mieux les déroulements des activités en faveur des enfants. Tant au niveau de l’administration de l’ANERSER un travail basé sur des planifications ont permis de participer aux activités en réseau et avec d’autres partenaires de terrain malgré le nombre réduit de son personnel.
Si nous jetons un regard sur les recommandations de 2007 suite à l’évaluation par la FDC, on peut retenir de manière synthétique selon les sept points notés les éléments suivants :

1. Améliorer la gestion de l’association et des projets
- partage du plan d’action à tous les intervenants,
- répartition des volets d’intervention et responsabilisation,
- rencontres périodiques pour mise ne commun des informations,
- organisation de la gestion financière suivant les procédures grâce à l’accompagnement de la FDC,
- mise à jour des informations de difficultés et recherches communes de solutions,
- création d’une atmosphère bien ambiante de travail au sein de la structure,
- mise à jour des outils de travail et de capitalisation par les différents intervenants sur le terrain…
2 .Rechercher des stratégies efficaces d’intervention et à moindre coût
Pour plus d’efficacité au regard des recommandations, l’ANERSER a mis assez l’accent sur le travail en relais avec les familles en les impliquant dans le processus de la prise en charge des enfants. De nos jours, certains parents participent aux activités de médiation familiale ; ils accompagnent souvent l’équipe d’encadrement à identifier les parents ou familles de certains enfants en rupture familiale.
Egalement au niveau de la formation professionnelle des enfants, deux formateurs (menuisier et soudeur) étaient salariés au sein de la structure, mais, ils ont été libérés pour permettre un travail avec les artisans de la place. Cela est effectif et l’ANERSER compte parmi la vingtaine d’ateliers d’artisans qui collaborent avec elle, des écoles de formation en électricité bâtiment et en coupe couture.
Chaque atelier est soutenu avec une somme unique durant toute la période de formation.

3. Améliorer la qualité technique des interventions
A ce niveau, l’ANERSER a surtout visé le travail en complémentarité avec les organisations de terrain selon leurs activités pour éviter le doublon. Les sorties de rues qui étaient effectuées de manière systématique ont laissé la place aux activités d’accueil et de référence. C’est ainsi que les structures qui ne réalisent pas l’accueil dans un centre réfèrent les enfants au centre de l’ANERSER.

En plus, des sessions de formation ont été offertes aux équipes d’encadrement et même du personnel administratif en vue de l’amélioration des pratiques.
Dans le cadre des activités de la CIJER, des études de cas et des formations de courtes durées (01 à 02 jours) sont réalisées selon un programme étalé sur l’année.

Il s’agit pour l’ANERSER de rendre professionnel les membres de l’équipe présente en attendant de la renforcer par le recrutement progressif de professionnel du métier selon les opportunités qui s’offrent à l’ANERSER. Cela fait penser à des éducateurs ou inspecteurs spécialisés, aux prestations de psychologues d’éducation et de clinique, à des enseignants ou alphabétiseurs de métiers. Pour en arriver, l’ANERSER travaille depuis 2008, à l’installation d’activités génératrices de revenus d’importance et plus rentables comme le complexe scolaire, le centre médical et le champ agricole sur son terrain de 10 hectares.
4. Mettre en place un système de planification / suivi / évaluation
Le système de planification est effectif, grâce au travail selon des plans d’actions triennal, quinquennal et aux plans de travail annuel.
C’est avec les rencontres périodiques par équipe et par organe de l’organisation que nous arrivons à les suivre et à les réajuster en fonction des opportunités et des difficultés.

5 .Rechercher l’implication et la participation des bénéficiaires
Bien que nous ayons un public particulier (souvent troublé et dépaysé), un grand effort est fait par les éducateurs pour permettre aux enfants la participation et l’implication dans ce qui est fait pour eux. Il s’est agit de la construction d’un projet de vie pour chaque enfant en tenant compte de son problème comme unique et non uniformisable.
En ce qui concerne la formation professionnelle, les métiers sont présentés (en vidéo) aux enfants (enfants en âge d’apprendre un métier) afin qu’ils puissent comprendre les réalités de chaque activité. Cela développe en eux des motivations personnelles et réduit du coup le taux d’abandon.

6. Renforcer le partenariat avec les structures techniques et les autres Associations
On peut retenir qu’en terme de renforcement de partenariat, durant la période de 200_ à 2010, l’ANERSER a multiplié sa participation aux rencontres des services techniques du MASSN et autres ministères impliqués dans les résolution des problèmes des enfants et de développement socio-économique ( Ministère de la Sécurité, Ministère de la Justice, Ministère de l’Education Nationale et de l’Alphabétisation, Ministère de l’Economie et des Finances pour une contribution au montage de programmes en faveur de la lutte contre la pauvreté.
Au niveau du Ministère de tutelle (MASSN), un dossier est en préparation pour le remplissage d’un cahier de charge en matière d’éducation spécialisée.
Depuis 2008, le centre de l’ANERSER reçoit les stagiaires de l’Institut de Formation en Travail Social. Ces stagiaires sont pour la plus part des éducateurs spécialisés, des moniteurs d’éducation spécialisée. En 2010, le centre a réçu un inspecteurs d’éducation spécialisée. Au total durant les trois ans, trois éducateurs spéciliasés , deux moniteurs d’éducation spécialisée et un inspecteur d’éducation spécialisée ont été reçu au centre avec une durée de 03 à 04 mois. Cela est temoin de notre collaboration avec le MASSN.
Egalement, à travers le ministère de la Justice, une convention est signée entre l’ONG terre des hommes Lausanne et ANERSER dans le cadre d’un programme « Justice pour mineur » qui permet à la Justice de placer les enfants en conflit avec la loi au centre de l’ANERSER en transformant leur peine en travail d’intérêt général. De nos jours 07 mineurs ont fait un séjour à l’ANERSER dont 06 ont été des cas dé réussites contre une fugue dans la rue. Aujourd’hui, ces enfants ont regagné leur famille et mènent convenablement des activités près d’elle.

En plus, avec la Centre de Développement Chorégraphique (CDC), une convention de partenariat a été signée et a permis à des enfants et jeunes de l’ANERSER de bénéficier d’une formation artistique dans ce centre. Au départ, 28 enfants et jeunes y étaient inscrits, mais 12 sont actuellement en formation continue. Il ya eu des abandons de certains pour besoin d’emploi afin de soutenir les familles.

En avril, 2010, une convention de partenariat a aussi été signée entre l’ANERSER et le Groupe d’Experts en Développement au Burkina Faso(GEDBF) pour des consultances et renforcements des compétences en matière de montage et de mobilisation des ressources.
A ce titre, un dossier de projet a été monté et le GEDBF est chargé de d’identifier un partenaire financier pour le renforcement des acquis de l’ANERSER en terme de création d’activités de génération de revenus.

Sur le terrain, dans des grâce aux deux réseaux formels (CIJER et RAPPED) et le réseau informel de lutte contre la traite des enfants, l’ANERSER dispose d’une grande gamme de relations avec les organisations sœurs. Elle est soit Président du Conseil d’Administration (RAPPED) ou Secrétaire Général (CIJER). Ces différentes responsabilités engagent l’ANERSER dans les prises de décisions et dans la formulation de son point de vue dans le domaine.
Dans la coopération étroite, le centre de l’ANERSER reçoit les enfants référés par d’autres structures soit en urgence ou pour une stabilisation de comportement pour une insertion sociale.
Elle organise en sein des rencontres des partenaires et participe à tous les niveaux aux réunions des partenaires.

7. Renforcer les activités préventives et de plaidoyer
En tant qu’une ancienne structure d’encadrement des enfants, l’ANERSER a vite compris la nécessité de la prévention dans la résolution des problématiques jeunesse. Depuis, 2005, une réflexion avait conduit l’ANERSER a approcher les parents pour une compréhension non seulement de son action, mais aussi des problèmes que vivent les enfants. Cela a été une porte ouverte pour la sensibilisation des parents pour la promotion des droits des enfants.
On note de nos jours :
- La présence d’une troupe de sensibilisation
- L’existence de plusieurs thèmes mis en scène
- L’existence de plusieurs images de sensibilisations
- La forte présence de l’ANERSER dans les écoles et dans le quartier
- La naissance d’une association des parents pour l’éducation des enfants
- La création d’un comité de parents pour la scolarisation des filles
- L’existence de parents éducateurs relais des encadreurs auprès des familles

En effet plusieurs thèmes de sensibilisation ont été abordés à travers différentes contrées du pays à tel point que l’approche communautaire de l’ANERSER a été retenue comme exemple par le RAPPED. Actuellement, l’ANERSER est approchée pour une étude sur son intervention communautaire dans le cadre de l’éducation des enfants.

De manière synthétique chiffrée, on peut estimer les résultats atteints au cours des trois années (2008 – 2010) du plan d’action.

Les acquis sont énormes et l’ANERSER semble se spécifier dans son intervention au sein des autres organisations. Il s’agit de tendre vers une éducation des populations à la lutte contre les phénomènes ou comportements qui développent le départ des enfants des familles, source de la grande délinquance. L’action ne doit pas se limiter à une prise en charge, mais à une approche communautaire qui vise à interrompre le flux des enfants vers les rues.

L’ANERSER dispose aujourd’hui de l’expertise à vendre en matière de la promotion des droits des enfants grâce à un accompagnement et à l’encadrement par des organisations comme Kinderpostzegels et la FDC.
Vu la situation dans laquelle vit l’ANERSER (sans un partenaire financier pour le moment), les responsables lancent un cri de cœur afin que ces organisations apportent leur soutien pour aider l’ANERSER à trouver un partenaire et continuer la mise en œuvre des actions en faveur des personnes vulnérables que sont les enfants.

Par ailleurs, l’ANERSER reste reconnaissante au regard de ce qui a été fait pour elle en matière d’accompagnement dans la mise en œuvre des actions en faveur des enfants et de ce fait adresse sans nommer ses remerciements à tout un chacun.